Bonjour Lou Capèt,
C’est bien comme ça que tout le monde vous appelle ?
« Adiù à tous,
Oui c’est comme ça que mes amis m’ont appelé depuis tout petit parce que j’aime porter le béret landais, qui se traduit en gascon par Capèt. Du coup tout ceux qui me reconnaissent m’interpellent avec ce nom. Je pense que ça me va bien ».
Peux-tu nous parler de ton parcours ?
Mon parcours est très simple et ressemble à celui de beaucoup de mes amis. Je suis né à Mont de Marsan et j’ai grandi dans un village de l’agglomération, à la campagne. Mon grand-père et mon père, qui a repris l’exploitation familiale, étaient agriculteurs. J’ai vécu une enfance heureuse, pleine de bons souvenirs et j’avais pleins d’amis dans le village. Tout le monde connaissait tout le monde. Nous adorions les fêtes du village car on s’y retrouvait pour des moments conviviaux et inoubliables.
Comme bon nombre de mes amis je suis parti faire mes études à Bordeaux mais je rentrais presque tous les week-ends pour jouer au rugby et voir la famille et les amis. Une fois mon diplôme obtenu, j’ai eu l’opportunité de rester à Bordeaux pour travailler. Mais l’appel de la Gascogne fut plus fort que tout. Il était hors de question pour moi de laisser ce cadre de vie unique et de ne pas en profiter tous les jours. Je me suis rendu compte que Mont de Marsan avait quelque chose d’unique, de fort, qui en fait une ville où il fait bon vivre.
j’ai donc pris la décision de revenir à Mont de Marsan pour m’y installer définitivement. Sage décision car j’ai rencontré ma future épouse à ce moment là et je ne regrette absolument pas le choix que j’ai fait. Revenir était évident et je pensais déjà à mes futurs enfants que je voulais voir grandir et s’épanouir dans le même environnement que j’avais connu.